بسم الله الرحمن الرحيم
Quelques règles de bienséance lors de la visite d’un malade
Par le Noble Chiekh
Mohammed Ibrahim El-Hamed
Traduit par:Habîb Rahmânî
Revu et corrigé par:L’equipe Islamhouse
Publié par :Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
Quelques règles de bienséance lors de la visite d’un malade
Par le Noble Chiekh
Mohammed Ibrahim El-Hamed
La visite du malade exige certains préceptes qu’il convient au musulman de respecter et de mettre en application. Nous en citons quelques-uns à titre d’exemple.
- Se remémorer la récompense qui découle de la visite d’un malade. Le prophète (e) dit à cet effet : « Lorsqu’un musulman visite un de ses coreligionnaires, il ne cesse de récolter des fruits du Paradis jusqu’à son retour[1]. »
Il dit également : « Il n’y a pas un musulman qui visite le matin un de ses frères malade, sans que soixante-dix mille anges invoquent Allah en sa faveur jusqu’à la tombée de la nuit. Et s’il le visite le soir, soixante-dix mille anges prieront pour lui jusqu’au lever du jour et il récoltera les fruits du Paradis[2] ».
- Se rappeler que visiter ton frère malade est un droit que ton coreligionnaire a sur toi. Le prophète (e) a affirmé : « Les droits du musulman envers son frère sont au nombre de cinq... » et a mentionné parmi eux « la visite du malade (…)[3] »
- L’invocation en faveur du malade est exaucée : invoque donc Allah pour ta propre personne ainsi qu’en faveur du malade car le prophète (e) a annoncé : « Lorsque vous rendez visite à un malade, dites de bonnes paroles, car les Anges répondent « Âmîn » à vos invocations[4]. »
Aussi, lorsque le prophète (e) rendait visite à un membre de sa famille, il posait sa main droite sur son front et invoquait : « Ô Allah ! Seigneur des Hommes ! Dissipe le mal ! Guéris-le, car tu es Le Guérisseur ! Il n’y a point de guérison hormis la Tienne ! Accorde une guérison définitive ![5] »
Le prophète disait : « Il n’y a pas un musulman qui rend visite à un malade qui n’a pas encore agonisé et qui répète auprès de lui à sept reprises consécutives : « Je demande à Allah, le Très-Grand, le Seigneur de l’immense Trône de te guérir ! » sans qu’Allah le guérisse de cette maladie[6]. »
- Choisir le moment opportun pour effectuer la visite, que celle-ci ait lieu au domicile du malade ou à l’hôpital.
- Ne pas s’attarder trop longtemps auprès du malade, ce qui pourrait le déranger ou déranger sa famille, sauf si la situation l’exige, ou bien si le malade souhaite que la visite soit prolongée.
- Lorsque tu rentres dans sa chambre, réconforte-le. Effectivement, le prophète (e) faisait savoir au malade à qui il rendait visite : « Ce n’est rien de grave. Cette maladie te sera purificatrice par la permission d’Allah[7]. »
- Rappelle-lui Allah et recommande-lui d’avoir une bonne opinion de son Seigneur (U).
- Fais-le espérer en Allah, Seul, et rappelle-lui qu’Il est Celui qui accorde la guérison.
- Evoque-lui les bienfaits de la maladie ainsi que les immenses sagesses et innombrables vertus qui en résultent.
- Rappelle-lui que ce qui l’a atteint ne pouvait le manquer et que ce qui l’a manqué ne pouvait l’atteindre.
- Cite-lui les mérites d’être patient et satisfait de la prédestination d’Allah et de Son destin.
- Veille à faire preuve d’empathie envers le patient ; n’élève pas la voix en sa présence, ne lui rapporte pas d’information désagréable, ne fais pas allusion à un sujet qui pourrait l’attrister, et ne l’embarrasse pas de questions qui n’ont pas à être posées.
- Réjouis-le par un cadeau, ou l’annonce d’une bonne nouvelle etc.
- Ne lui fait pas perdre l’espoir de guérir. Ne lui dis pas que d’autres personnes ont été éprouvées par ta maladie, qu’ils ont mis du temps à guérir ou même qu’ils ont pas du tout été guéris, car cela l’attristera et lui fera perdre tout espoir de guérison.
- Il est bon de lui annoncer que d’autres personnes ont été victimes de sa maladie, et qu’Allah les a guéries. Ainsi, cela renforcera sa détermination et lui redonnera espoir.
- Ne critique pas le médecin qui s’est occupé de son traitement ou celui qui l’a opéré puisque cela pourrait le rendre anxieux.
- Ne le blâme pas s’il se montre nerveux ou s’il adopte une mauvaise conduite étant donné que la maladie affaiblit l’âme et influe négativement sur le comportement.
- Evite de faire des propositions incohérentes devant le souffrant, comme de lui prescrire un traitement dont tu n’as pas connaissance ou de lui suggérer de délaisser un traitement adéquat qu’il prenait régulièrement etc. Si tu as une idée à proposer, expose-la à ses proches ou à la personne qui en a la charge.
- Enumère-lui les mérites du repentir et du retour vers Allah. Enseigne-lui les règles de jurisprudence qui concernent le malade, si besoin est, en maîtrisant les sujets en question.
- Parle-lui des malheurs des autres afin d’atténuer le sien.
- Se remémorer la récompense qui découle de la visite d’un malade. Le prophète (e) dit à cet effet : « Lorsqu’un musulman visite un de ses coreligionnaires, il ne cesse de récolter des fruits du Paradis jusqu’à son retour[1]. »
Il dit également : « Il n’y a pas un musulman qui visite le matin un de ses frères malade, sans que soixante-dix mille anges invoquent Allah en sa faveur jusqu’à la tombée de la nuit. Et s’il le visite le soir, soixante-dix mille anges prieront pour lui jusqu’au lever du jour et il récoltera les fruits du Paradis[2] ».
- Se rappeler que visiter ton frère malade est un droit que ton coreligionnaire a sur toi. Le prophète (e) a affirmé : « Les droits du musulman envers son frère sont au nombre de cinq... » et a mentionné parmi eux « la visite du malade (…)[3] »
- L’invocation en faveur du malade est exaucée : invoque donc Allah pour ta propre personne ainsi qu’en faveur du malade car le prophète (e) a annoncé : « Lorsque vous rendez visite à un malade, dites de bonnes paroles, car les Anges répondent « Âmîn » à vos invocations[4]. »
Aussi, lorsque le prophète (e) rendait visite à un membre de sa famille, il posait sa main droite sur son front et invoquait : « Ô Allah ! Seigneur des Hommes ! Dissipe le mal ! Guéris-le, car tu es Le Guérisseur ! Il n’y a point de guérison hormis la Tienne ! Accorde une guérison définitive ![5] »
Le prophète disait : « Il n’y a pas un musulman qui rend visite à un malade qui n’a pas encore agonisé et qui répète auprès de lui à sept reprises consécutives : « Je demande à Allah, le Très-Grand, le Seigneur de l’immense Trône de te guérir ! » sans qu’Allah le guérisse de cette maladie[6]. »
- Choisir le moment opportun pour effectuer la visite, que celle-ci ait lieu au domicile du malade ou à l’hôpital.
- Ne pas s’attarder trop longtemps auprès du malade, ce qui pourrait le déranger ou déranger sa famille, sauf si la situation l’exige, ou bien si le malade souhaite que la visite soit prolongée.
- Lorsque tu rentres dans sa chambre, réconforte-le. Effectivement, le prophète (e) faisait savoir au malade à qui il rendait visite : « Ce n’est rien de grave. Cette maladie te sera purificatrice par la permission d’Allah[7]. »
- Rappelle-lui Allah et recommande-lui d’avoir une bonne opinion de son Seigneur (U).
- Fais-le espérer en Allah, Seul, et rappelle-lui qu’Il est Celui qui accorde la guérison.
- Evoque-lui les bienfaits de la maladie ainsi que les immenses sagesses et innombrables vertus qui en résultent.
- Rappelle-lui que ce qui l’a atteint ne pouvait le manquer et que ce qui l’a manqué ne pouvait l’atteindre.
- Cite-lui les mérites d’être patient et satisfait de la prédestination d’Allah et de Son destin.
- Veille à faire preuve d’empathie envers le patient ; n’élève pas la voix en sa présence, ne lui rapporte pas d’information désagréable, ne fais pas allusion à un sujet qui pourrait l’attrister, et ne l’embarrasse pas de questions qui n’ont pas à être posées.
- Réjouis-le par un cadeau, ou l’annonce d’une bonne nouvelle etc.
- Ne lui fait pas perdre l’espoir de guérir. Ne lui dis pas que d’autres personnes ont été éprouvées par ta maladie, qu’ils ont mis du temps à guérir ou même qu’ils ont pas du tout été guéris, car cela l’attristera et lui fera perdre tout espoir de guérison.
- Il est bon de lui annoncer que d’autres personnes ont été victimes de sa maladie, et qu’Allah les a guéries. Ainsi, cela renforcera sa détermination et lui redonnera espoir.
- Ne critique pas le médecin qui s’est occupé de son traitement ou celui qui l’a opéré puisque cela pourrait le rendre anxieux.
- Ne le blâme pas s’il se montre nerveux ou s’il adopte une mauvaise conduite étant donné que la maladie affaiblit l’âme et influe négativement sur le comportement.
- Evite de faire des propositions incohérentes devant le souffrant, comme de lui prescrire un traitement dont tu n’as pas connaissance ou de lui suggérer de délaisser un traitement adéquat qu’il prenait régulièrement etc. Si tu as une idée à proposer, expose-la à ses proches ou à la personne qui en a la charge.
- Enumère-lui les mérites du repentir et du retour vers Allah. Enseigne-lui les règles de jurisprudence qui concernent le malade, si besoin est, en maîtrisant les sujets en question.
- Parle-lui des malheurs des autres afin d’atténuer le sien.
Traduit par:Habîb Rahmânî
Revu et corrigé par:L’equipe Islamhouse
Publié par :Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
[1] Rapporté par Muslim.
[2] Rapporté par At-Tirmidhî qui a qualifié ce hadith de bon.
[3] Hadith unanimement authentique.
[4] Rapporté par Muslim.
[5] Hadith unanimement authentique.
[6] Rapporté par Abû Dawûd et Al-Hâkim, qui a qualifié ce hadith d’authentique selon les conditions d’acceptation d’Al-Bukhârî.
[7] Rapporté par Al-Bukhârî.
[2] Rapporté par At-Tirmidhî qui a qualifié ce hadith de bon.
[3] Hadith unanimement authentique.
[4] Rapporté par Muslim.
[5] Hadith unanimement authentique.
[6] Rapporté par Abû Dawûd et Al-Hâkim, qui a qualifié ce hadith d’authentique selon les conditions d’acceptation d’Al-Bukhârî.
[7] Rapporté par Al-Bukhârî.